Déclaration N°15 : Une Indépendance inachevée, une lutte qui se doit de continuer

Le 6 juillet 1975, notre pays a accédé à son indépendance et est devenu un état souverain. Un statut qui aurait dû, telle une fusée Ariane, nous propulser en orbite et nous permettre de voler avec nos propres ailes. Nos ails en or.

Sans nul doute, ceux qui ont bataillé de toute leur force pour qu’on soit libre, s’imaginait un autre tournant. Un autre avenir pour la population de nos quatre îles. Ils avaient de l’espoir. L’espoir qu’après eux, viendra une génération capable d’écrire la suite. Une suite qu’ils espéraient sûrement radieux, pour les Comoriens dans leur ensemble. Une suite lumineuse, qui les pousserait à se gargariser dans l’au-delà, à crier leur fierté d’avoir fait les premières pas. Mais c’était sans compter sur la capacité de nuisance de la puissance coloniale, de notre « ami » la France qui n’a de cesse de porter des coups à notre nation et de nous pousser vers l’abîme.

Notre indépendance souffre de cette amitié, qui n’a d’existence que par la lâcheté de ceux qui parmi notre élite, oublient l’intérêt supérieur qui devrait nous animer tous. Ils sont partout, se fondent parmi nous et pour des subsides, n’ont de cesse de servir les intérêts d’une puissance qui les asservit, au détriment de notre jeune nation.

En cette journée de fête, gardons à l’esprit que ces valets de la France sont, après ce dernier, les principaux ennemis de notre nation

Ces traîtres à la nation, à leur tête le colonel Azali, mettent tout en œuvre pour que l’indépendance de notre pays ne soient jamais complète. Hier comme aujourd’hui, ils usent de toutes les stratégies pour nous éloigner encore plus de nos frères Maorais. L’opération Wuambushu et son traitement par le gouvernement comorien, montre à quel point la traîtrise a atteint les sommets de l’Etat.

Le président Azali pour rappel n’est pas à son premier coup et l’histoire n’oublie pas qu’il est le premier à avoir ouvert une brèche, en autorisant la participation des athlètes Maorais aux jeux des îles, en dehors de la délégation Comorienne. Aujourd’hui, il avalise la déportation de la population par la France, nous faisant croire que nous n’avons pas la force nécessaire pour se battre, pour notre integrité. « Ufukara kwo puwa mila » nous lui rappelons.

En ce 6 juillet festif, nous appelons donc les patriotes à se réveiller et à construire dans Ukombozi (ukombozi.net), une nouvelle approche politique qui remettra la nation et la patrie au centre de tout. Nous ne pouvons pas laisser notre pays aux mains de traîtres, de nuisibles, n’ayant de projet que de s’enrichir et de servir la France-Afrique. Les efforts des artisans de notre indépendance ne doivent pas être réduits à néant et nous nous devons de prendre la suite. Nous devons continuer d’écrire l’histoire positivement pour les prochaines générations. Le combat de Patiara, Massimu, Abdou Bacar Boina et de tant d’autres Patriotes ne doit pas rester vain. Il nous appartient, ensemble, de reconquérir notre pays et de nous débarrasser en premier de ces valets, soumis aux intérêts de la puissance coloniale.

Le 06/07/2023, nous fêtons 48 ans d’indépendance, mais n’oublions pas que cette dernière est inachevée. Le combat contre le colon est loin d’être fini.

La lutte paie !

Cet article a 3 commentaires

  1. Chamsidine

    Patiara, Massimu, Abdou Bacar Boina tous les 3 de Ngazidja. Ceux de Ndzuwani et Mwali que vous connaissez très bien même pourtant, il ne fallait pas les nommer. Je sais, vous direz qu’ils sont dans le 《tant d’autres patriotes》 que vous anonymisez exprès. Azali au moins assume son séparatisme en distinguant clairement ce qu’il appelle « grands comoriens = les wangazidja » et « petits ou sous comoriens = les wandzuwani et wamwali ».

    1. Bonjour,
      Merci pour l’intérêt que vous accordez à notre plateforme.
      Merci de bien noter que dans notre organisation se trouvent des Comoriens originaires de Ndzuwani.
      En deuxième lieu, nous avons cité les plus connus. Si vous voulez bien nous indiquer d’autres grands patriotes comoriens, nous vousen serions reconnaissants.
      Nous vous invitons à continuer de nous suivre et à nous faire part de vos remarques et critiques.

  2. Youssouf

    Notre peuple va libérer un jour. Nous volerons inch’Allah de nos ailes en or ! Les efforts de nos aïeux ne seront éternellement vains ! Que Dieu les récompense !

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