DECLARATION N° 13 : AZALI NALAWE

Hier, 17 mai 2023, des Comoriens expulsés de l’île comorienne de Mayotte ont débarqué du navire la citadelle qui faisait la navette Mayotte-Anjouan.

Le fait est indiscutable. Les vidéos l’ont montré. Les expulsés se sont exprimés et ont dénoncé la force qui a été exercée contre eux. Preuve ultime, le journal gouvernemental, Alwatwan du 18/05/2023, parle de 16 expulsés qui ont quitté le port de Mutsamudu par une porte dérobée.

Interrogé, le porte-parole du Gouvernement, Houmed Msaïdié s’est dérobé. Ce qui transparaissait dans la communication du pouvoir se révèle clairement. L’accueil des « départs volontaires » est un écran de fumée destiné à duper l’opinion comorienne. En réalité les expulsions reprennent comme de coutume.

On est donc en droit d’accuser le Président Azali de haute trahison, exiger sa destitution et son jugement. C’est lui-même qui l’a déclaré aux médias français. Accepter les expulsions des Comoriens de l’île comorienne de Mayotte piétinent la Constitution des Comores, un crime imprescriptible.

Azali et son clan n’ont plus le moindre crédit pour diriger le pays. Si l’on peut se taire face aux enjeux de pouvoir, on ne peut pas le faire quand il s’agit d’enjeux nationaux.

Le processus d’annexion de l’île comorienne de Mayotte passe à une phase ultime.

Premier pas : retrait de la question de l’île comorienne de Mayotte des débats des Assemblées Générale de l’ONU

Deuxième pas : Visa Balladur

Troisième pas : autorisation de Mayotte à participer en tant qu’entité indépendante des Comores aux Jeux Internationaux des Jeunes de l’Océan Indien patronné par la Commission de l’Océan Indien

Quatrième pas : départementalisation de Mayotte

Cinquième pas : reconnaissance internationale de la francité de Mayotte

L’opération wambushu s’inscrit dans cette phase que l’on peut considérer d’ultime. Il s’agit de nettoyer Mayotte des Comoriens en expulsant les Comoriens sans papiers français et en poussant les autres à l’exil à la Réunion ou en France.

Tout cela a été rendu possible par la couardise des dirigeants qui se sont succédés à la tête du pays, à l’exception d’Ali Soilihi.

Azali est le président qui a le plus nuit à l’intégrité du pays. Sa trahison est aujourd’hui établie et crève les yeux. Azali ne peut donc plus continuer à diriger le pays. On ne peut plus le laisser faire passivement

UKOMBOZI lance donc un appel solennel à la désobéissance civile.

Le peuple comorien a démontré son rejet massif de Wambushu. La mobilisation a touché toutes les catégories sociales. Jusqu’ici on a respecté les directives du pouvoir, en particulier l’interdiction de manifester.

Il n’est plus question d’obéir à ces traîtres à la nation. On doit manifester sans rien demander ni informer un pouvoir capitulard qui a opté pour servir les intérêts du colonialisme français.

Il faut multiplier les manifestations dans les quatre coins du pays

Il faut bloquer le port de Mutsamudu et l’arracher des mains du pouvoir anti national d’Azali.
Désormais le mot d’ordre de toute la nation doit être AZALI NALAWE
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18/05/2023

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