« SULUHU est une organisation patriotique comorienne qui milite depuis 2014. Elle nous a permis de diffuser son premier appel qui lui sert de plateforme. C’est une contribution inestimable à l’élaboration collective d’un programme de rassemblement de tous ceux qui veulent travailler à sortir notre pays du gouffre.
Nous nous proposons de diffuser tout programme ou plateforme de toutes les forces patriotiques d’hier et d’aujourd’hui pour nourrir les échanges indispensables à une véritable unité de pensée, base et moteur d’une unité de pratique en interaction constante avec l’unité de pensée. »
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Le Sens De Notre Appel Du 23 novembre 2014 À Paris :
Une Transition Réconciliatrice, à savoir :
Une Transition, Équitable et Pragmatique
C’est au cours de la réunion annuelle, 23 novembre 2014, de la CDISCOM (COLLECTIF DE DÉFENSE DE L’INTÉGRITÉ ET LA SOUVERAINETÉ DES COMORES), à la quelle Zirari MADI, Mohamed MANSOIBOU, avaient participé, que nous avons lancé, clairement, un appel à la formation d’un grand parti politique, Transitoire en vue de solutionner notre problème principal, sans quoi, il est impossible de construire notre pays, Comore, victime, certes de l’avidité, interne, du politicien comorien insensible des attentes, légitimes, de son pays et de son peuple, mais surtout victime d’une autre avidité encore vorace, externe, à savoir sa position géographique, donc stratégique et bien entendu ses richesses actuelles du sous-sol, supposées et ou avérées! Il s’agit désormais d’un grand Rassemblement, le plus large possible en vue de réaliser cette Transition! Pour ne pas tourner autour du pot, après près de 40 années d’une pseudo indépendance, disons d’une indépendance bafouée et refusée, il serait incroyable que nous puissions continuer de la sorte et faire comme si c’est une situation digne et normale ! En effet, il est temps que Comore, s’il constitue un État souverain, ce dont nous nions formellement, clarifie, au minimum, sa position par rapport à celle de la France. Car cette dernière a non seulement clarifié la sienne, mais surtout elle a méprisé ce petit pays Comore, au vu et au su de tous; dernier en date le référendum illégal, organisé en 2009 et sa validation en 2011, alors qu’elle n’a aucun droit, légal, d’organiser un tel scrutin dans un territoire qui n’est pas le sien, en prétendant faire de la démocratie, dite du coucou! Si bien entendu on s’en réfère aux droits et chartes internationaux, pour qui, une partie de responsables français considèrent de pseudo droits et accords ! C’est en tout cas ce qui s’est exprimé lors du référendum de 2009 en terre étrangère. Mais la puissance et le droit de veto sont au-dessus de toute autre considération! Pour ce faire, chaque citoyen comorien, politique, apolitique, chaque association dite de la société civile, chaque parti politique, se doit de se ressaisir, se réapproprier ce débat, son histoire, en réalisant, individuellement et ou collectivement, un diagnostic et un bilan sérieux et sans concessions de ces quarante dernières années où Comore est censé constituer un État libre et indépendant! D’aucuns prétendent qu’il faut faire l’état de lieux de la tournante, comme si ce que nous venons d’exprimer l’exclu! Comme un tel bilan et diagnostic ne sont pas si difficiles à faire, une seconde étape, pour diagnostiquer les causes et établir les responsabilités principales, devrait s’imposer : c’est ce que nous avons fait, en ce qui nous concerne. En effet, le bilan est plus que négatif, catastrophique, odieux, plus que honteux et indigne : déstabilisation chronique dès l’aube de son indépendance unilatérale, qui a finit par donner comme conséquence de nos jours, un confetti qui se balkanise au gré des événements de l’histoire tumultueuse du jeune état, le politicien comorien ne s’embarrasse plus d’afficher de 2 telles ambitions indignes, faute d’essayer d’assumer ses responsabilités et s’affirmer comme l’égal de ses maitres, il continue à courber l’échine. Car ce qui compte pour notre politicien véreux désormais, est les 10 à 35% du budget comorien, dit en langue comorienne, « MBA TAHOMBA », que nous qualifions de «TAHOMBA YAHE ZE NDRABO NDRARU » : puisque les 65 à 90% de notre budget, ne reviennent pas aux comoriens mais à celui qui a la force et le droit de bâtir la monnaie, à savoir l’État français. Si l’externe s’occupe de créer les conditions d’une telle déstabilisation, permanente, l’interne l’achève par son esprit étroit, son avidité du pouvoir et des richesses, sa gestion mafieuse, qui en découlent. Pendant ce temps le peuple comorien vit dans la misère, dans la maladie, physique, psychique et mentale, à défaut flagrant d’assurer l’éducation, sauve qui peut dans ce domaine : des écoles privées et villageoises poussent comme des champignons, la diaspora doit assumer et assurer la relève de l’état, en tout genre d’ailleurs, en oubliant ses propres responsabilités éducatives et civiques là où elle vit dans l’exil et les conséquences sont immédiatement fâcheuses, pour cette diaspora, même si elle semble ne pas voir le lien logique. La corruption généralisée du citoyen comorien et le déni de droit constituent la règle de vie du comorien, au quotidien. De même l’insouciance est permanente, malgré qu’il ne cesse de dénoncer tout azimut, sans aucun discernement, des vraies causes du problème comorien. Bref, le comorien souffre le martyre, sans perspectives d’avenir, son espace maritime est devenu le plus grand cimetière du monde, à défaut de le sortir du « HUDU» (satisfaction en matière de protéines, poissons, notamment) : rien de tout cela ne semble l’inquiéter! Devant une telle catastrophe, un tel sous-développement, un tel déni de droit, après tant de mensonges des politiques internes comme externes, après cette expérience longue de 40 ans, après avoir tâtonné, essayé, où on avait cru, à tort, que Comore est indépendant, car, il est compté comme tel, comme membre à part entier des pays souverains dans les Concerts des Nations depuis le 12 novembre 1975, après avoir sérieusement analysé cette histoire de dupes, nous sommes arrivés à ce constat, que trop c’est trop et que la seule Alternative est de prendre nos responsabilités, en optant pour une Vraie Transition, basée sur une Vraie Réconciliation avec la France ou se résoudre à construire notre pays sans son accompagnement, si elle refuse notre feuille de route de Transition Réconciliatrice! Nous appelons, clairement, à une Transition, Équitable et Pragmatique, qui doit, urgemment, se faire dans notre pays. Ainsi, nous sommes convaincus que 2016 doit être une occasion historique pour un nouveau départ après avoir rater le coche depuis 1975! En effet, si nombreux, d’esprit étroit et véreux ne cessent d’appeler, à une transition, avec en filigrane la balkanisation pur et simple de Comore pour mieux l’achever définitivement, avec leur idée follement et obsessionnellement insensée d’un système confédéral dans un pays, d’un millions d’habitants maximum et ainsi réaliser le rêve de la majorité des responsables français, à l’instar de notre compatriote et professeur BFM (Bashrahil Farid Mohamed), pour ne citer le plus emblématique et qui fait la pluie et le beau temps sur la toile d’araignée de la magie virtuelle des blogs, nous autres appelons à une autre Transition, que nous 3 qualifions de Transition Réconciliatrice, à savoir Une Transition, Équitable et Pratique! Cette dernière est plus proche de l’histoire comorienne, comme de l’humanité où l’union fait la force! Elle est plus proche de l’entente, de la fraternité comorienne, de la dignité humaine et sera basée sur l’équité, la reconnaissance, le pragmatisme, la responsabilisation, la réconciliation, le pardon, la compassion, l’égalité, le travail, la liberté, l’écoute et ses corollaires naturels! Il s’agit donc d’Une Vraie Transition, Équitable et Pragmatique où la première des choses à entériner, le premier chantier à s’occuper, à solutionner, en toute urgence, doit être notre contentieux avec l’État Français, que certains qualifient, nous citons, « du Baobab Impérial »! Ne tournons pas autour du pot! Pour ce faire, notre feuille de route lors de cette Transition sera basée sur des grands axes sur lesquels trois, dits 3R, sont à mettre en place, à savoir, Reconnaissance, Restitution et Réconciliation! Reconnaissance, car il faudra que nous reconnaissions notre responsabilité quant à notre gestion mafieuse interne des 40 dernières années, c’est le minimum que nous puissions faire! Il faudra une reconnaissance, car il faudra également qu’on fasse admettre la responsabilité externe, et là et il faut du courage pour le faire : nous le ferons, sans conteste, quant à nous! Restituions, car il faudra naturellement prendre acte de la double reconnaissance afin qu’une commission d’enquête puisse permettre d’établir un système d’échelle de restitution, pouvant aller de 10 à 50%, pour ce qui est de notre gestion mafieuse ! Pour la restitution externe, la feuille de route pour la Transition Réconciliatrice sera notre base de travail, ça va de soi! Réconciliation, car il faudra véritablement cette double réconciliation, interne comme externe, afin que nous puissions commencer à construire notre pays, à partir de bases solides, d’humanité, de fraternité, d’entente, de pardon, d’équité, de justice, de solidarité et nous tourner vers l’avenir d’une façon sereine! Un quatrième R, dit des Réformes, s’ensuivra simultanément et d’une façon permanente! Car construire un pays, c’est le réformer en permanence! C’est la raison pour laquelle nous avons lancé cet appel, 23 novembre 2014, (voir le blog de SOS DEMOCRATI ou celui de najmiattoum-publiquement, appel de Zirari Mmadi) à une formation d’un grand « parti » politique, en clair de ce grand Rassemblement, cité ci-dessus, afin de constituer une force politique majeure pour cette Transition Équitable et Pragmatique au Comore! Ainsi pour 2016, ce Rassemblement majeur doit se constituer, au plus vite et se présenter devant le peuple comorien et le proposer cette Vraie Alternative afin qu’il puisse choisir en toute âme et conscience! 4 Pour ceux qui sont dans des partis politiques, il ne s’agit pas de quitter leurs partis, ni de nier leur conception d’orientation quant aux façons de diriger le pays, une fois ce dernier libre et souverain, mais de les mettre entre parenthèse afin de s’unir : le temps de réussir cette Transition Réconciliatrice, que nous appelons de nos vœux! Car ceux qui veulent balkaniser le pays ne sont pas en reste, à nous qui voyons autrement de s’unir pour solutionner la base principale du problème de Comore! Ensuite, le respect de l’alternance sera notre guide, comme brièvement exposé ci dessous ! En effet, un seul gage, c’est le respect de l’alternance devant les citoyens comoriens, les séparations des pouvoirs, l’Exécutif, le Judiciaire et Législatif, et bien sûr les autres libertés à respecter, en toute indépendance ne sont que des conséquences directes du respect et de l’indépendance de ces 3 pouvoirs ci-cités ! Bien entendu, les réformes seront simultanées et progressives : car la construction d’un pays ne se fait pas en un jour, il faut d’abord que le pays soit libre et souverain, ensuite s’atteler au respect des 3 pouvoirs et des autres pouvoirs et ou libertés, presse etc. et c’est une lutte permanente d’une nation au quotidien, chacun le sait si bien! Mais sans souveraineté, impossible de mettre en place quoi que ce soit! À moins que nous voulions continuer à se mentir pour qu’un petit nombre d’entre nous, les colons locaux, continuent, par lâcheté, corruption et avidité à s’enrichir au détriment du peuple comorien, laissé hélas pour compte! En continuant aussi à corrompre ce peuple, comme c’est le cas, hélas : un changement des mentalités est plus qu’indispensable! Ainsi, nous continuerons à réactualiser cet appel pour que tout comorien et ou parti comorien partageant cette urgence de solutionner le principal obstacle de Comore, avant sa véritable construction, nous rejoignent afin de barrer la route aux fossoyeurs du pays en 2016! C’est une question de vie et de mort! Chaque civil, chaque citoyen, chaque parti politique comorien se doit de prendre ses responsabilités et de s’exprimer afin que deux à trois clivages apparaissent et ainsi permettre au peuple comorien de savoir à quelle sauce doit-il être mangé! Car trop c’est trop, mensonges sur mensonges, ceci ne devrait plus continuer! Une autre voie est possible ! Il faut du courage, de la volonté, du sérieux et de la détermination: ne restez pas insensible à ce vibrant appel, de vérité, de bon sens, de réconciliation, de pragmatisme, de responsabilité, de responsabilisation et de détermination, du 23 novembre 2014! Ensemble, nous réussirons à sortir le pays, Comore, du gouffre abyssale dans lequel il est plongé depuis la nuit des temps!
Rejoignez-nous au plus vite, en appelant au :
✆ : 06 59 45 35 22 / ✆ : 06 39 06 01 13 / ✉ : maswiliyano@leshawirisuluhu.com
Cette publication a un commentaire
L’idée ne serait pas mauvaise mais je crois pas à leur bonne foi tellement les responsables de ces partis là sont aussi corrompus qu’Azali.Jusqu’à preuve du contraire si l’opposition existait Azali ne serait pas là encore aujourd’hui et ce dernier sait manier le bâton pour mâter ce pseudo-opposition qui de surcroît elle est quasi-inexistante.L’image du stade de malouzini pour la qualification de la CAN est saisissante que des jeunes scandaient « » »AZALI NALAWE » » » veut dire que le peuple en a marre mais ne sait pas à qui donnait de la voix, une opposition qui veut le pouvoir sur plateau ou encore sur tapis rouge pour faire ce qu’ils ont fait hier si c’est pas pire que ce que fait Azali.Je ne crois pas à une telle réconciliation sans les arrière-pensées des uns et des autres partis qui chacun d’eux se dit dans le fond intérieur c’est mon tour,je crois à un soulèvement du peuple éprit de liberté et de conscience pour changer son sort.Le chemin risque d’être long mais je crois à la créâtion d’un parti patriotique du peuple comorien sous de responsables éclairés à sa cause et non à des partis politique voués à leurs propre interets.La diaspora a son rôle à jouer dans la formation et le redressement du pays comme nous l’avons vu avec l’équipe de football composée d’enfants issues de la diaspora,d’autres enfants dans d’autres domaines sont capables de relever le défit pour servir le pays,rien que pour soulager leurs parents qui aujourd’hui contre vent et marré sont là pour éduquer,instruire et soigner malgré le mépris et les provocations du gouvernement.Ukombozi est le précurseur de cette jeunesse du stade de Malouzini qui je l’espère feront des comores un état prospère et non la chansonnette de l’émergence virtuelle d’Azali.