Il ne le cache plus désormais ! Il se déclare prêt à « être jugé par les Comoriens » le 07 septembre 2023 à l’investiture du bureau fédéral de la secte au pouvoir.

Une folie héréditaire ou un virus piqué dans ses milles voyages et rencontres aux Emirats ?

Loin de l’idée de dénier le droit à tout citoyen d’aspirer servir à son peuple mais ce cas du Conseiller Privé de son Papa-Dictateur est du moins curieux si ce n’est intrigant.

Nour El Fath Azali ASSOUMANI fils de l’autoproclamé « Imam » sans Foi religieuse puisque d’aucune compassion envers son peuple, est devenu le premier Conseiller Privé le plus puissant de l’histoire des Comores Indépendantes.

Après le calvaire infligé aux membres des gouvernements successifs par le « neveux » : l’arrogant super puissant ancien Secrétaire Général du Gouvernement, le Petit Président (appellation ironique des courtisans) a disparu dans les citernes à fioul de la Société Comorienne des Hydrocarbures (SCH). Si ce n’est pas le Neveux c’est le Fils. Le Conseiller Privé a pris les allures d’un Premier Ministre qui conduit et engage son gouvernement. Il tire les ficelles depuis la cuisine du château jusqu’aux Relations Extérieures du Royaume : l’homme à courtiser de l’interne et l’Externe.

A l’intérieur, il est propulsé pour effacer les spectacles humiliants des mosquées boudées et prières huées par le « droit » des fidèles à dénier « l’Imam inconvenable ». Une caravane des « IFTARS » lui est organisée par la Secte des Rongeurs aux Comores (SRC/CRC) pendant le ramadan 2023. Une occasion pour lui de légitimer son contrôle sur la secte et même d’attribuer les médailles du « M’gnagna » de son gouvernement à ses serviteurs lèches-bottes BELOU et HOUMED, comme pour les honorer au nom de leur Patron (IFTAR CRC Ntsaoueni).

A l’extérieur, il est l’invité spécial de toutes les délégations Comoriennes auprès des hôtes Etrangers. Des Emirats à l’Arabie Saoudite, des Nations Unies à Addis-Abeba, de Paris à Washington, l’héritier est présenté aux décideurs du monde dans la démarche d’une monarchie qui dévoile le successeur pour s’assurer des soutiens traditionnels du Royaume.

En interne sa consécration est faite au dernier congrès du 13 aout 2023 de la Secte. En patron de la secte, FATIHOU a reconduit BELOU au poste de Secrétaire Général puisque c’est le Talibé qui s’est publiquement confessé « n’être pas là pour réfléchir mais pour exécuter les ordres de l’Imam ».

La cérémonie du Bureau fédéral de leur Secte a pris les éclats de l’Investiture de sa candidature. L’héritier, faisant référence à lui-même déclare : « hier stagiaire, aujourd’hui employé et très prochainement dirigeant », quelques jours avant la convocation du collège électoral par le Dictateur.
Très sûr de lui ! La nouvelle constitution et loi électorale de son Papa-Dictateur sont un tremplin pour lui. Et les cartes à battre sont disponibles :

1- L’argent pour manipuler et corrompre !

Rendre misérable son peuple pour enfin le dominer c’est une des cartes des hommes comme AZALI. Des opposants politiques indignes et très affamés d’un côté et un peuple dépourvu et dépouillé d’un autre, ce sont des proies faciles pour les AZALIS. Là ce ne sont ni les 14 milliards qui ont fait pleurer à « Tati Gouverneur », ni les grosses sommes logées dans les comptes offshores au nom du Fils dans les paradis fiscaux ( révélation des Pandora’s papers) qui seront servis mains encore le peu qu’il puisse y’avoir dans les caisses de l’Etat. Les voyous maintenus dans les postes stratégiques s’en occuperont et la Banque Centrale facilitera de son côté les financements fantômes au risque de nous faire ficher encore parmi les « Etats voyous ».

2- La terreur et la répression

Les AZALIS n’ont pas horreur du sang et des meurtres, à l’opposé de la nature paisible du peuple Comorien. Le jeune frère (LOUKMAN AZALI) propulsé « Commandant de la « Brigade de la Répression ». Il a décidé de s’investir sur le terrain pour rassurer son grand-frère de sa contribution au plan machiavélique de leur géniteur : Terroriser davantage les Citoyens et les réprimer. Même si la milice PIGN et celle de la Garde Présidentielle font bien le job, l’enjeu ne lui permet pas uniquement de donner les ordres uniquement derrières les écrans de surveillance et des notes de renseignement. Il doit en même temps s’investir personnellement pour pouvoir diriger les actions de terrain des élections. Il peut bien le faire ! Le Commandant de la Gendarmerie ne peut être que sous ses bottes vu son comportement indécent à l’égard de ses anciens subordonnés de la COSEP.

3- Le hold-up : un nouveau « DJAZZA » à la CENI et la même HARMIA à la COURCOUR !

L’ultime garantie de la monarchie moderne du Père et du Fils ce sont les coquilles vides, des institutions d’organisation et de jugement des élections qui sont à leur solde. La première annoncera les résultats préétablis (sans ouvrir les urnes) et la deuxième validera la forfaiture : du déjà-vu !

Et Le couronnement du nouveau règne du Père et du Fils, c’est que les contestations de la fraude électorale sont passibles des peines d’emprisonnement selon une loi électorale atypique inspirée de la conception religieuse de l’Imam considérant le » vol électoral » comme la volonté d’un dieu singulier, pas le Seul et Unique Dieu Juste et Equitable : ALLAH Le Miséricorde.

Les Comoriens vont -ils laisser s’éterniser la malédiction des AZALIS sur leur tête et achever sa Nation ? Les temps ne sont plus pour les tyrans. Un vent libérateur souffle en faveur des peuples opprimés, et les muscles et les intimidations ne résistent plus à la reconquête de la dignité et de la souveraineté des peuples. Ça ne serait pas la jeunesse Comorienne qui laisserait une « Monarchie s’installer sur ses terres au 21ème siècle.

Youssouf (12/10/2023)