Une histoire d’engagement

En vérité il y a deux issues. Soit, faire fi de tout, tracer son bonhomme de chemin et profiter de ce que le seigneur nous a attribué. Soit passer ces nuits à se questionner sur le sort des moins bien lotis. Ceux qui n’ont plus d’espoir. Qui n’envisagent aucun débouché. Et surtout qui ont peur.
Deux voies, mais rien de binaire. Tout est dans la clarté de la nuance.
Que serait donc notre rôle ici bas, si ce n’est de parler quand d’autre ont peur qu’on leur arrache la cuillère qui les nourrie. User du peu de lumière sur le bas de notre porte pour tenter d’éclairer les marches du voisin ou d’une connaissance lointaine, n’est pas un luxe qu’on peut se passer.
Il aurait été très simple d’attendre la prochaine mascarade en 2024. Espérer qu’en 2029, ils déguerpissent. Tous. Toute la classe politique. Mais ce qui se passe chaque jour que Dieu fait, nous conforte dans ce qu’on a déjà dit. Ce clan, qui s’est accaparé, du pouvoir, ne compte pas s’en détacher. Ni demain ni après la Covid-19. Et cela, quoi qu’il en coûte. Et ceux qui sont censés être leur opposant, ne sont que leurs frères siamois. Seul le pouvoir intéresse. Le peuple après.
Il va donc falloir s’armer d’un autre fusil. Celui de la patience ne suffit point. Il faut investir le terrain de la politique, de manière citoyenne et réfléchie. Parce que c’est de là et de nul part ailleurs, d’où viendra la solution qui sonnera le glas de la gabegie et de l’errance (euphémisme) de la classe politique actuelle.

Pour redonner de l’espoir, il faut mettre le bleu de chauffe et accepter de prendre des coups. Parce que comme l’a écrit il y a déjà quelque temps

Mohamed Moussa AlComorya

, le plus grand atout du pouvoir actuel, c’est l’opposition qu’elle a en face. Le daula ya haki se construira dans la lutte politique. L’union des Comores ne fera pas exception. Ca fait un moment que je le répète et je le dis encore, s’engager en politique et defendre un programme est la seul voie pour redonner ses lettres de noblesse à notre Republique. Nous ne pouvons pas compter sur maître Larifou et Mougni baraka pour guider nos pas. Ils ont perdu le nord.

Nous devons prendre cette place qui nous tend les bras et casser cette dynamique post indépendance, qui n’a toujours pas apporté ces fruits, plus de 40 ans après.
Apres le PASOCO, le MOLINACO et le FD, UKOMBOZI s’engage dans cette voie. Et de la discussion, jaillira la lumière.
Simba Khaled 04/04/2021 (membre de Ukombozi)
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